Les environs de Saint-Victor et Melvieu, suite, 12400, Sud-Aveyron
Les environs de Saint-Victor et Melvieu, suite.
4) Montredon
Le mont rond, un nom qui lui va bien quand on le voit de loin ! Ici, de la D 200 sur la rive opposée du Tarn
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Un hameau est établi au sommet :
- Montredon
1323 – Montredon est une petite seigneurie, dont une partie appartient à Bernard Salustre.
11 janvier 1379 – Jean I de Gozon, seigneur de Mélac et Auriac reconnaît tenir en fief franc de Jean d'Armagnac, les « Terres de Montredon » avec justice haute, moyenne et basse et autres droits habituels. C'est à cette période qu'il acquiert les biens des Salustre, Melvieu et des terres autour de Saint-Victor.
26 janvier 1735 – Catherine Gaubert mineure, de Montredon, reconnaît devant notaire le bail à accepter passé en 1657 et 1682 par son père (aujourd'hui décédé), avec l'arrière grand-père et le grand-père de Louis, Jean-Pierre, Joseph de Montcalm – Gozon. Le bail porte sur une maison et basse-cour, un palier et basse-cour, plus terres et vigne."
(Source : Mariette Leclaire, août 2016).
Montredon forma d’abord une petite seigneurie séparée [de Saint Victor] qui appartenait encore en 1323 aux Salustre (seigneurs de la Romiguière), et pour laquelle Jean de Gozon rendit hommage au comte de Rodez en 1379.
(Source : Pauline de la Malène « Parcours romans en Rouergue », 2009)
Maurice Genevoix, qui connaissait bien Saint-Victor, aima beaucoup ce paysage des Raspes autour de Montredon et y situa son roman « La Motte rouge ».
(Source : Marie-Louise et Pierre Cabanes « Panorama du Rouergue », 1985)
Le hameau de quelques maisons situé au nord-ouest de Saint-Victor comptait 39 habitants en 1868. A gauche de l'étroite route qui y mène, un sarcophage est visible derrière le fossé :
A l'entrée, une croix :
Après cette maison, un chemin forestier permet, aux piétons, de faire le tour du mont (1 km 1/2) :
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6) Runnac
Une carte postale utilisée en 1906 est le seul témoin de la beauté du lieu !
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En 1868, Runnac comptait 5 habitants, des moines originaires d'Argentine. Autour, des vignes. En 1865, une épidémie de phylloxera détruit les vignobles et ruine les agriculteurs. Bon nombre d'entre eux s'installent en Argentine, achètent des terres et créent une colonie française ; un lien d'amitié qui perdure encore aujourd'hui.
A partir de la D 31 (Saint-Victor - Saint-Rome de Tarn), le chemin part (après un petit pont), sur la gauche. Situé presque au fond de la vallée de la Valade, un ensemble de moulins s’échelonnait sur la pente abrupte ; une chapelle de 1858, Notre-Dame de Runnac accueille le visiteur au bord du chemin :
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Trois moulins cohabitaient sur le même ruisseau :
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Laisser cette passerelle sur la droite et continuer le chemin à gauche du ruisseau :
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Peu après se trouvait le système de canalisation de l'eau vers les moulins.
Les trois moulins furent utilisés par les moines jusqu'en 1901, date d'une terrible inondation qui emporta jusqu'aux terres des champs aux alentours. En 1970, le cultivateur, propriétaire des parcelles cultivables environnantes, a racheté l'ensemble.
Tous ruinés aujourd'hui, les moulins possèdent encore parfois leur meules ; sous la bâtisse, une profonde tranchée est supposée être le canal d'arrivée de l'eau. A noter la beauté des constructions avec les ouvertures en pierre taillée, les arcs de décharge, un coin de mur taillé pour le passage des charrettes, Il est difficile d'imaginer la configuration des lieux quand les moulins étaient actifs !
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Ci-dessous, les entailles laissées dans les pierres de taille seraient le résultat de l'aiguisage des lames de couteaux !
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Cette pièce en bois de châtaignier provient de Runnac. Elle récupérait l'eau à la sortie d'un moulin pour la diriger vers deux moulins inférieurs. Ce bois est choisi car, lorsque l'arbre est mort, l’intérieur se vide naturellement pour laisser une écorce vide imputrescible :
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(Vestige déposé à la Maison de la Mémoire à Saint-Affrique)
7) Le Sucaillou
Au Planol (premier transformateur du village), un panneau tente de faire comprendre (et admettre) la raison de "la toile d'araignée" géante qui occupe le ciel de cette région :
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Hameau situé sur la D 510 (du Planol vers Ayssènes), à 120 m au-dessus du Tarn. Il comptait 43 habitants en 1868.
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Départ d'un chemin de Rando :
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8) Autour du Puech de Luargues
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Accessibles à partir de la D 31, à droite après la Barraque, les vestiges de deux anciennes fermes perchées à presque 700 m d'altitude :
Après Buffalières,
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suivre la piste vers Figues :
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puis vers Falgayrettes, victime d'un incendie, le lieu fut abandonné. 11 personnes y habitaient en 1868 :
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De là, un chemin mène vers le Tarn.
L'ancienne source est toujours visible mais bouchée :
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En reprenant la D 510, on perd cent mètres d'altitude pour arriver au Tarn au niveau de Pinet, en passant devant le Mas de Landès :
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