La chapelle Notre Dame de Bethléem et le vieux pont à Vabres l’Abbaye, 12400, Sud-Aveyron
La chapelle Notre-Dame de Bethléem
"A Vabres l'Abbaye, au sud de Saint Affrique, près du vieux pont, sur la rive droite du Dourdou, avait été construite par les abbés une chapelle dédiée à Notre Dame de Bethéem. Détruite en 1568, elle a été reconstruite en 1693, à la fois ermitage et centre de pèlerinage". (1)

Construite dans un enclos planté d’arbres, elle se situe à l’extrémité de Vabres, avenue du Vieux Pont, l’ancienne route qui menait de Nîmes à Montauban. L'entrée est soulignée par une croix plantée sur le mur.




La toiture de lauzes a été refaite à neuf. L’entrée est entourée de deux pierres sculptées dont je ne connais pas la signification. La niche n’est pas d’origine et a été placée au dessus de la porte lors de l’épidémie de choléra qui causa ailleurs tant de ravage : en 1854, la Vierge protégea les habitants de la paroisse et une niche votive fut installée à cette occasion.




L’intérieur de la chapelle est en relativement bon état. Il n’y a plus guère d’office régulier mais un pèlerinage a lieu chaque année.




Quelques éléments de décorations :
Vitraux


Bénitier, classé

Tableau : l'assomption de la Vierge, classé

En 2020, la commune décide la restauration de l'édifice avec l'appui de la Fondation du Patrimoine. Une souscription est lancée pour réunir la somme nécessaire.
Vieille porte d'entrée

A l’extérieur, on retrouve les vitraux bien protégés, une croix sur un morceau de pierre taillée, deux dalles sur socles récents dont une possède une marque ronde en son centre ; collé contre la chapelle mais dans une orientation contraire, le presbytère est maintenant indépendant et privé.






Le Pont Vieux
"S’il ne reste pas pierre sur pierre de l’abbaye [de Vabres], un ultime témoin de l’activité constructrice des abbés subsiste néanmoins avec le « Pont-Vieux » construit en 1278 en amont du bourg, à l’initiative de l’abbé Bernard de la Tour, du seigneur de Caylus et des consuls de Saint Affrique. C’était sans doute là qu’était perçu le péage dit de « Peyralbe ». Le pont à quatre arches en plein cintre, avec avant et arrière-becs triangulaires avait résisté à toutes les crues. Dynamité en 1944, il a été restauré à l’identique." (1)
(1) : "Parcours Romans en Rouergue", Tome 2, Pauline de la Malène