Tournemire, le village, 12250 Sud-Aveyron
La village de Tournemire, 12250 Sud-Aveyron
Le cirque de Tournemire, tout le monde connaît, stupéfiant paysage façonné par la mer qui recouvrait les causses il y a plus de 200 millions d’années. Au pied du Larzac, un village du même nom vit à l’ombre de cette célébrité touristique.
Histoire
Tournemire fut longtemps un lieu de vie privilégié du vallon avec son centre seigneurial et religieux (avant l'essor de Roquefort) ; il connut l'époque préhistorique, puis gallo-romaine après laquelle fut construit le château de Brias, ruiné et connu sous le nom de Castel Viel. Il s'appelait "Condabrias", évoquant à l'époque gauloise sa situation au confluent du Soulzon et du ruisseau de Brias.
Un autre château fut construit appartenant au moins jusqu'en 1198 à une famille "Tournemire" qui donna son nom au village : Tournemire signifie « Tourne-toi et regarde »
Au XIIe siècle, il existait un château construit sur l'emplacement de l'édifice actuel. Les religieuses s'y installent en septembre 1823, suite à une légation effectuée par Mlle Rose de Nougayrolles à la congrégation des religieuses de Notre-Dame. Vers 1930, le château de Tournemire subit des agrandissements avec ses nouveaux propriétaires, la famille Montcalm. Pendant la guerre de 1914-1918 la demeure servit d'hôpital.
- D'après Pierre Marie-Louise Cabanes dans "Panorama du Rouergue", 1985,
- D'après Pauline de la Malène dans "Parcours roman en Rouergue", tome 2, 2009.
Tournemire est traversé par le Joulbas et le Brias qui forment, en se rejoignant la rivière du Soulzon et par divers petits cours d'eau. Il est situé à 498 mètres d'altitude, le point le plus haut de la commune est 770 m entre le Fournials et le dolmen de Coste Plane. La commune compte 421 habitants et fait partie du Parc naturel régional des Grands Causses
Pour s'y rendre, suivre la direction Roquefort / Soulzon, traverser ce village et suivre la D 23. Avant le pont de chemin de fer, à droite une croix métallique sur un énorme socle très laid :
Le premier bâtiment rencontré est surprenant : l'ancien château d'eau de la gare a été transformé en gîte ! Très belle initiative ... On l'aperçoit à gauche sur cette ancienne carte postale :
et aujourd'hui :
Offrant une vue sur le jardin, le château d'eau, logement insolite, propose un hébergement avec un jardin et un balcon.
En face, une imposante demeure, appelée localement "La caserne", accueillait autrefois le personnel travaillant à la gare :
La mairie
Elle est située au carrefour de la place de la gare, à côté d'un parking (bien utile pour les randonneurs qui partent vers le couvent et le cirque du Brias) et marque le début de la rue Hippolyte Puech, principale et commençante :
Dans cette même rue se trouvait la bibliothèque municipale, fermée par l'actuelle municipalité :
Le cimetière
Il est situé à la sortie de village en direction du Viala-du-Pas-de-Jaux par la D 23 au carrefour, cette croix :
En entrant dans le cimetière, on a une très belle vue sur le calvaire de Gréponac, 250 m plus haut !
La croix principale :
L'église
L'église Saint-Martin de Lodies, construite à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle. Le bâtiment est en très bon état, la toiture a été refaite récemment et l'entretien est régulier. Le chœur est séparé en deux parties depuis l'obligation donnée au prêtre de regarder les fidèles. Voici l'intérieur.
Sur la jolie place ombragée, un calvaire :
A l"arrière, au milieu d'une aire jeu, l'église sous un autre angle et le lavoir :
Sur la place de l'église, une maison présente Saint-Roch dans une niche :
Un peu plus loin, une niche votive :
Le monument aux morts
Proche de l'église, description :
Le chemin neuf
La belle rue bordée d'arbres menant à l'ancien château dispose d'un pont surplombant une ruelle :
Il est encadré par quatre piliers portant quatre gravures différentes :
Au dos de l'un des piliers, la date éventuelle de sa construction :
Avant le pont, prendre la ruelle à gauche vers des constructions neuves, puis un chemin, de terre : la croix de Saint-Sulpice (restaurée récemment après avoir été vandalisée) marque l'emplacement d'un très ancien lieu de culte totalement disparu. On y venait en pèlerinage pour soigner les enfants malades ou handicapés :
En descendant, belle vue sur le couvent dans son écrin rocheux :
Juste au carrefour vers le cirque de Brias et l'entrée du château, une croix :
Dans le vieux village, un pigeonnier est accolé à une maison :
La fontaine :
Dans le quartier de la gare, le boulodrome :
Ce petit village possède deux écoles, une privée et une publique :
Tournemire, histoires de la gare et du couvent.